À propos de Ferme la Machine
Ferme La machine, est née d’un désir de se sortir de cette société «machine», pour nous en créer une nouvelle. Ayant un grand désir de quitter le «métro, boulot, dodo», de nous éloigner des longues journées stressantes, d’utiliser nos ressources plus sainement et d’offrir des produits écologiques à la communauté, nous avons créé Ferme la Machine.
Conscient de l'importance d'utiliser les ressources naturelles intelligemment, de l'importance de prendre soin de sa santé, de la demande croissante pour des produits écologiques dans la communauté et des défis de vivre dans la machine, Ferme la Machine est née. Nous avons fermé l'ancienne machine et nous en avons créé une autre : une qui valorise la qualité de vie, la santé et la communauté.
Au cours des dernières années nous avons appris comment cultiver et conserver notre propre nourriture, ca qui amène notre famille plus proche à l’autosuffisance. De plus, nous sommes en mesure de produire une abondance de bonne bouffe, saine et délicieuse que nous voulons partager avec votre famille.
Engrenage humain
MARIE-FRANCE DUVAL
Pourquoi suis-je devenue fermière ? Avant tout, c’est un amour pour la bonne bouffe qui m’a mené au jardinage. Je veux cuisiner avec des aliments de premières qualités, sans pesticides, sans hormones, et produits en harmonie avec la nature. Ça devenait de plus en plus difficile à trouver. En plus, j’adore être dans le bois, je n’en pouvais plus de la ville et de son rythme de vie. Aussi, je voulais partager ces bons aliments avec les autres. Après deux ans de production derrière moi, je peux confirmer avoir fait le bon choix!
Ce que je préfère faire à la ferme : Depuis mon premier jardin, j’adore prendre soin des plants de tomates…attacher les tiges au tuteur avec soin, enlever les drageons avec délicatesse. Il n’y a rien qui sent aussi bon qu’une tige de tomates! (J’espère un jour en faire une eau parfumée!). En plus, c’est ce que je préfère mettre en conserve !
Mon prochain défi : ajouter de la beauté et de la fonctionalité à nos jardins et espaces de vie en y intégrant des fleurs qui attireront des pollinisateurs et insectes bénéfiques. J’imagine des champs de tournesols et des abeilles qui butinent dans des prés de fleurs sauvages.
CURTIS PHILLIPS
Mon premier jardin m’a toujours marqué. Je me souviens à quel point les légumes étaient non seulement bons, mais à quel point je me sentais bien après en avoir mangé. J’avais un « boost » d’énergie qui s’expliquait certainement par le fait de consommer des aliments frais cueillis de mon jardin. Curieux, j’ai commencé à regarder la nutrition des légumes qui poussent dans un jardin en santé. Ma recherche m’a mené de livres à livres…de documentaires à documentaires sur la production éthique, le mouvement locavore, la santé, la souveraineté alimentaire…et bien plus.
Si on s’y attarde un peu, on remarque que la relation entre les humains et la nourriture en dit long sur nos valeurs. Ce que j’ai appris m’a fait prendre conscience et un changement s’est produit en moi, j’avais maintenant un dilemme : avec mes nouvelles connaissances je me demandais ce qu’il y avait de plus. Les visites au supermarché changent lorsqu’on comprend comment les aliments s’y rendent. Qu’est-ce que je peux faire pour éviter de supporter un système que j’oppose éthiquement? Comment trouver de la nourriture que je peux manger et me sentir à l’aise de sa provenance?
La réponse était simple…on est jamais mieux servis que par soi-même. Non seulement ai-je trouvé une solution à mon problème, mais c’est devenu une immense opportunité : celle de changer ma vie pour le mieux, de vivre plus près de mes valeurs, plusprès de la nature et de faire partie de quelque chose plus grand que moi.
Ferme La Machine 2014-2017 Montpellier, Petite Nation, Québec
Nous sommes heureux de continuer la tradition d’opérer une petite ferme familiale dans un environnement pittoresque, sur une terre saine dans la région reconnue par le nom Petite Nation.
En 2014 nous avons quitté la banlieue de la rive-sud de Montréal pour le petit village de Montpellier, Québec. Nous avonsacheté une ferme centenaire qui était auparavant une des premières fermes bio de "La Petite-Nation" en Outaouais. La région de l’Outaouais est reconnue pour ses fermes bios et cela, bien avant que le terme ‘bio’ soit popularisé.
La région a peu d'agriculture industrielle conventionnelle. Ce qui veut dire qu'à notre connaissance, il n'y a pas de fermes qui épandent des pesticides et ce, à plusieurs kilomètre à la ronde. Ce qui veut dire que les petites abeilles qui butinent et les coccinelles qui gardent nos plantes sont saines et sauves.